La pure conscience

« Quand toutes les pensées se sont tues, seule demeure la pure conscience. » Shri Ramana Maharshi

Comme le dit Shri Ramana Maharshi, mais également Shri Patanjali, il est nécessaire que le mental soit apaisé pour que soit expérimenté le fond de l’Être, qui est pure conscience silencieuse.

Par l’observation vigilante, nous en venons à découvrir que nous ne sommes pas les sensations, les émotions, les pensées, les désirs et aversions, traversant le champ de la conscience.

Ainsi, nous ne nous identifions plus au moi conditionné, constitué de ces phénomènes changeants.

Nous ne nous identifions plus, non plus, à l’observateur discriminant, qui porte son attention sur les différents constituants du moi.

Nous réalisons qu’au delà des perceptions et interprétations mentales, nous sommes pure conscience, le Soi impersonnel ou pur « Je Suis ».

Depuis le silence de la conscience, la personnalité s’équilibre et s’harmonise naturellement.

La personnalité n’est donc pas détruite, mais simplement englobée dans quelque chose de plus vaste, le Soi.

Le mental continue à fonctionner, non plus en tant que maître, mais en tant que serviteur.

Les parts d’ombre personnelle sont mises en lumière, accueillies avec compassion, comme faisant parties du vaste jeu de l’existence.

Les aptitudes et les qualités humaines sont mises au service du Soi.

La conscience est vacuité, ouverte à tous les possibles.

Son immuabilité génère des comportements apaisés.

Son infinitude manifeste ouverture et respect de toutes les existences.

Sa joie sans cause, est source de vitalité, de créativité et d’abondance.

Swami Dharmapriyananda